Le CCN de Grenoble accueille dans son studio les JEM – Jeudis en Mouvement organisés par Cité Danse, de janvier à juin 2026. Ces entraînements ouverts aux danseur·euse·s professionnel·le·s et aux publics en formation ont lieu les jeudis de 10h à 12h30, avec un·e intervenant·e différent·e à chaque session.
Ce training propose une exploration approfondie du floorwork à travers différentes physicalités. Les sessions s’appuient sur un vocabulaire mêlant spirales, acrobaties, tours, sauts, et mobilisent une attention fine à l’espace, au centre et aux appuis. Entre danse contemporaine et acro-danse, plusieurs approches des mouvements seront proposées, en dialogue avec les intentions et les envies du groupe. Lesparticipant·e·s aborderont la relation au sol à travers des traversées dynamiques et techniques, des improvisations dirigées et des phrases chorégraphiques, permettant d’incarner les outils techniques développés lors de la première partie du cours. L’objectif est de construire une danse organique, fluide et engagée, à partir de notre rapport au sol.
Laura Faguer propose un temps de pratique basé sur le faire et le laisser faire dans l'objectif de trouver l’élan minimum nécessaire pour entrer dans la danse en utilisant le poids à bon escient. Les improvisations viendront nourrir cette thématique pour aller vers un travail technique.
Danseuse et co-fondatrice de la Cie Méduse qui développe des projets in situ pluridisciplinaires mêlant danse, musique, lumière et art plastique, Laura Faguer a été interprète pour Michèle Murray et Isabelle Blanco. Elle a performé pour le festival Bains Numériques. Titulaire du DE, elle enseigne au CRR de Grenoble depuis 2011.
La gestuelle de Joseph Aka puise ses racines dans les danses traditionnelles Africaines profondément chargées de sens. Les mouvements sont bousculés, déformés pour aboutir à une forme épurée ajustée aux émotions de son siècle, soutenue par celle de ses ancêtres.
Formé dès l’enfance aux danses traditionnelles, Joseph Aka débute comme danseur et professeur en accompagnant des spectacles à travers l’Afrique. Repéré par Rhéda dans les années 1990, il s’installe en France et se forme à la danse contemporaine au conservatoire de Nancy en 2001. Interprète pour plusieurs compagnies, il est également très engagé dans la transmission.
Danseuse et chorégraphe grecque installée en France, Danae Papadopoulou propose d’explorer différentes matières chorégraphiques de composition utilisées lors du processus de création de sa pièce en cours, ThRACES. Ce solo s’intéresse aux gestes hérités et à leur transformation à travers un corps qui cherche son lien avec les traditions et une mémoire gestuelle et sensorielle qui s’efface. Les participant·e·s sont invité·e·s à traverser certaines bases de mouvements issues des danses traditionnelles grecques de la région de Thrace et à les décomposer à travers un dialogue libre et improvisé avec la danse contemporaine.
Tom Decocco propose d’utiliser les bases du breaking pour amorcer et développer un travail au sol. L'idée est d'explorer comment utiliser le sol pour se repousser, s'élever, bouger... en ayant conscience de ses appuis et de son poids. Les participant·e·s aborderont se travail de plusieurs manières : en jouant sur les hauteurs, les énergies, et les zones de contact avec le sol, tout en prenant également le temps d’effectuer des mouvements plus techniques et pourquoi par une phrase dansée.
Thaïs Weishaupt propose d’explorer la cinétographie Laban — un système d’analyse et d’écriture du mouvement — comme outil de construction du training. Les participant·e·s aborderont l’une des notions essentielles de ce langage : l’appui et le geste. À partir de ces principes, iels danseront : expérimentations, analyses et improvisations rythmeront le travail. En lien direct avec ces notions, des relations spécifiques au rythme et à l’espace seront également mises en jeu.
Traverser les strates. Jean-Loup Gayrard propose d’explorer en profondeur plusieurs principes fondamentaux du floorwork, en plongeant dans les multiples relations — sensorielles comme imaginaires — que l’on peut entretenir avec le sol. Celui-ci deviendra tour à tour maison commune, partenaire, source d’énergie ou encore océan sur lequel flotter. Des éléments techniques et chorégraphiques seront abordés afin d’affiner la conscience corporelle. À partir d’une approche organique du mouvement, les participant·e·s chercheront à dépasser les registres habituellement réservés à la station debout ou allongée, pour ouvrir la voie à une danse vivante et pleinement incarnée.
Bruno Maréchal propose d’aborder un travail mêlant ancrage, mobilité et musicalité du mouvement. À travers des explorations physiques variées, il s’agira de rechercher la force, la fluidité et l’élan dans le corps et dans l’espace, en accordant une attention particulière au rythme et au rapport au sol. Le travail combinera contact au sol, tonus, relâché, traversées dans l’espace ainsi qu’une part importante d’improvisation.
Danser son histoire. Cet atelier propose une immersion dans l’univers du Krump, une danse urbaine née à Los Angeles et nourrie par l’expression brute des émotions. L’objectif est d’explorer le storytelling à travers le mouvement : chaque geste devient une parole, chaque rythme un récit. L’atelier alterne entre apprentissage des bases techniques du Krump (stomps, chest pops, jabs, arm swings...) et exercices d'improvisation guidée. Les les participant·e·s sont invité·e·s à puiser dans leur vécu pour construire une danse personnelle, chargée de sens et d’intensité, afin de raconter leur histoire par le corps. Cet atelier favorise l’expression individuelle, la confiance en soi et l’écoute de l’autre dans une énergie collective puissante.
Proposition d’une danse physique et sensible, où le corps devient terrain d’exploration. Le travail porte sur la transformation du geste : décalages, densité, relâchés, micro-variations. Une attention fine au souffle, aux appuis et aux états corporels guide l’émergence du mouvement. On explore les interstices, les passages et les zones de résonance entre deux états. Les corps cohabitent et se répondent, créant une polyphonie plutôt qu’un geste unifié. Chaque participant·e développe une physicalité personnelle en dialogue avec l’espace et les autres. Objectif : approfondir la présence, élargir le vocabulaire corporel et inventer une danse en constante transformation.
