40 ans de l'association SOS Inceste pour Revivre
AU STUDIO DU CCN DE GRENOBLE
dates des ateliers
06 & 20 septembre
11 & 17 octobre
de 14h à 18h
Inscription AUX ATELIERS
Hélène Azzaro
helene.azzaro@ccn-grenoble.com
soirée le 17 octobre
À 19h - gratuit sur réservation
© Mila Ercoli
Pauline L. Boulba, chorégraphe, réalisatrice et autrice, propose 4 ateliers destinés à des personnes concernées par l’inceste.
Artiste engagée sur la question de l’inceste de par son propre vécu, elle travaille depuis plus d’un an à l’écriture d’un spectacle autour des violences intrafamiliales, des pratiques somatiques et d’archives queer et féministes. Pauline L. Boulba pense ces ateliers comme un espace de recherche collective, pour partager des outils d’écriture, de mise en scène et des pratiques corporelles. Un temps pour se rencontrer, bouger, créer, réfléchir, expérimenter dans la bienveillance et le respect de chacun·e.
Le vendredi 17 octobre à 19h, une soirée ouverte au public est organisée par Pauline L. Boulba et le CCN de Grenoble dans le cadre des 40 ans de l'association SOS Inceste pour Revivre. Elle rassemblera plateau de radio collectif, lectures et performances. L’occasion pour celleux qui le souhaitent de partager quelque chose de ces ateliers.
Le travail de Pauline L. Boulba porte sur les pratiques féministes/transpédébigouines, les archives et l’intime. Elle a soutenu une thèse de recherche-création au département Danse de Paris 8 en 2019 qui a été publiée aux PUV en février 2023 sous le titre CritiQueer la danse. Réceptions performées et critiques affectées. Ses pièces (La langue brisée, Ôno-Sensation, As Buffard As Possible) ont été présentées dans divers lieux dont le Centre National de la Danse, le Centre Pompidou, le festival Salmon à Barcelone ou le festival Belluard Bollwerk de Fribourg.
Entre 2020 et 2024, l’enquête JJ dédiée à Jill Johnston (1929-2010) se déploie à travers une pièce, un film et un livre aux côtés d’Aminata Labor. Depuis 2024 elle débute un travail scénique et éditorial intitulé Mille Shake qui propose des manières de se faire justice depuis l’expérience de l’inceste. Son activité artistique est majoritairement subventionnée par des institutions publiques et s’inscrit dans le régime de l’intermittence.