soirée DANS LE CADRE DES 40 ans de l'association
SOS Inceste pour Revivre
AU STUDIO DU CCN DE GRENOBLE
17 octobre à 19h
Gratuit sur réservation
TOUT LE PROGRAMME DES 40 ANS DE L'ASSOCIATION
© Mila Ercoli
Le vendredi 17 octobre à 19h, une soirée ouverte au public est organisée par Pauline L. Boulba et le CCN de Grenoble dans le cadre des 40 ans de l'association SOS Inceste pour Revivre.
Autour de l'artiste et chorégraphe Pauline L. Boulba, des invité·es partageront des temps de discussions, de lectures et de performances au cours d’un plateau radio en public animé par Radio Campus. Ils seront accompagnés de l'auteur et thérapeute Juliet Drouar et de personnes ayant pris part à des ateliers en amont.
Ces ateliers ont été conçus par Pauline L. Boulba et le CCN dans la continuité de sa résidence en 2024 pour le projet Mille Shake, également accueilli et soutenu par le Pacifique – CDCN.
Lors de cette soirée, la librairie Les Modernes investira le studio avec un stand éphémère et proposera une sélection de livres en écho à la programmation.
Artiste engagée sur la question de l’inceste de par son propre vécu, Pauline L. Boulba travaille à l’écriture d’un spectacle autour des violences intrafamiliales, des pratiques somatiques et d’archives queer et féministes.
Son travail porte sur les pratiques féministes / transpédébigouines, les archives et l’intime. Elle a soutenu une thèse de recherche-création au département Danse de Paris 8 en 2019 qui a été publiée aux PUV en février 2023 sous le titre CritiQueer la danse. Réceptions performées et critiques affectées. Ses pièces (La langue brisée, Ôno-Sensation, As Buffard As Possible) ont été présentées dans divers lieux dont le Centre National de la Danse, le Centre Pompidou, le festival Salmon à Barcelone ou le festival Belluard Bollwerk de Fribourg.
Entre 2020 et 2024, l’enquête JJ dédiée à Jill Johnston (1929-2010) se déploie à travers une pièce, un film et un livre aux côtés d’Aminata Labor. Depuis 2024 elle débute un travail scénique et éditorial intitulé Mille Shake qui propose des manières de se faire justice depuis l’expérience de l’inceste. Son activité artistique est majoritairement subventionnée par des institutions publiques et s’inscrit dans le régime de l’intermittence.